Le cercle de Whitechapel

Photo de Vincent Pinguet et Patrick Chanfray
Quand une intrigue à la Agatha Christie rencontre les Experts.
Mêlant le rire au suspense, une enquête policière qui lance Conan Doyle, Bram Stocker ou encore Bernard Shaw sur les traces de Jack l’Eventreur dans l’atmosphère du Londres de 1888. Une aventure captivante jusqu’à la dernière seconde.

LES COMEDIENS

Stéphanie BASSIBEY dans le rôle de Mary LAWSON
Mary rentre des Etats-Unis où elle a goûté aux promesses du monde moderne. Pour une femme comme elle, Londres à cette époque n’est même pas une prison, car ici, l’évasion n’est pas envisageable.

Pierre-Arnaud JUIN dans le rôle de Sir Herbert GRÉVILLE
Sir Herbert Gréville a servi la Couronne britannique partout dans le monde. Anobli depuis peu, il est devenu l’hôte le plus couru de Londres depuis que la Reine lui a adressé la parole en public pour le féliciter sur sa moustache, qu’il a rasée depuis.

Ludovic LAROCHE dans le rôle d’Arthur CONAN DOYLE
Arthur Conan Doyle est le créateur de Sherlock Holmes et deviendra l’un des romanciers les plus lus dans le monde. Quand il entre dans cette pièce, il n’est qu’un jeune médecin sans clientèle dont le premier roman n’intéresse personne. Même pas lui.

Jérôme PAQUATTE dans le rôle de Bram STOKER
Bram Stoker est une personnalité du tout- Londres. Administrateur d’un théâtre prestigieux, il se passionne pour l’hypnose, les légendes et l’au-delà. Quelques années après cette entrée, il écrira Dracula.

Nicolas SAINT-GEORGES ans le rôle deBernard SHAW
Bernard Shaw est un jeune journaliste brillant et agressif.Il deviendra le plus grand auteur du théâtre britannique des XIXème et XXème siècle et gagnera un prix Nobel. Et un Oscar.

L'auteur : Julien LEFEBVRE

Après une formation de 2 ans au conservatoire libre du cinéma  français et l’obtention d’une licence des arts du spectacle à la Sorbonne, Julien Lefebvre s’essaye à la mise en scène théâtrale  avec « Le crépuscule d’une étoile » et réalise 2 courts-métrages.

Il signe ensuite son premier roman « Le signe de l’ogre » aux éditions  Novelcast et adapte celui-ci en scénario pour la télévision. Deux  autres scénarii vont suivre « Captain » (France Télévision) et « Les immortels ».

Il écrit « Le Cercle de Whitechapel » en 2014 et rencontre  Ludovic Laroche avec qui il lance le projet.En parallèle, Julien est depuis 2003 chargé de programmation    TV pour différentes chaînes, Fox Kids, TPS Cinéma, TV5 Monde.

Le costumier : Axel BOURSIER

Costumier autodidacte, il fait ses premiers pas en assistant Magali Segouin pour une mise en scène de Thomas Le Douarec (Théâtre des Mathurins).

Il signe une création décalée de costumes Louis XV dans « Embrassonsnous Folleville » d’Eugene Labiche, travaille pour une mise en scène de Jean Mourier sur une pièce pour enfants de Pierre Gripari et enchaîne plusieurs pièces pour le Funambule de Montmartre et le Point Virgule.

Le metteur en scène : Jean-Laurent SILVI

Il intègre dès l’âge de 13 ans le cours d’art dramatique Lucien  Rosso au conservatoire de Menton. À 20 ans, il poursuit sa formation à Paris, au cours de Jean-Laurent Cochet, qui lui propose  un an après son arrivée, d’assurer en tant que professeur une  partie des cours et de l’assister dans la mise en scène de « La Reine Morte » de Montherlant.

En 2012, il met en scène et joue  dans « Love » de M. Schisgal au Théâtre du Petit-Saint-Martin puis signe la mise en scène de « La Conversation » de Jean d’Ormesson au Théâtre Hébertot, couronnée d’un très beau succès. Il poursuit sa collaboration artistique avec Maxime d’Aboville qu’il met à nouveau  en scène dans « Une leçon d’histoire de France, de l’an 1000 à Jeanne d’Arc » au Théâtre de Poche Montparnasse, toujours à l’affiche à Paris.

Outre ses activités de metteur en scène et d’acteur, Jean- Laurent s’associe avec Arnaud Denis et Axel Blind afin de créer l’école professionnelle d’art dramatique « Le Foyer » où il y enseigne  depuis 2 saisons. On a pu le voir récemment en tournée dans  «    Le Misanthrope » mis en scène par Nathalie Régnier. Il a signé sa  dernière mise en scène « Don Quichotte » au printemps 2016.

Interview du costumier, Axel Boursier

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour nos spectateurs et nous expliquer votre parcours pour devenir costumier ?

Je m’appelle Axel Boursier, j’ai 37 ans et je vis à Paris. J’exerce ce métier de costumier depuis 15 ans et je n’ai aucune formation de couturier. En effet, j’étais dans la restauration. C’est avec ma maman et ma grand-mère que j’ai appris la couture et à l’âge de 23 ans, j’ai rencontré mon mari qui avait une compagnie de théâtre et c’est tout naturellement que j’ai basculé dans ce monde, lorsqu’il m’a demandé de réaliser des costumes.
>Je suis donc complètement autodidacte et aujourd’hui, après 15 ans d’activité, je prépare un CAP de couture.

Avez-vous une compagnie attitrée ou bien naviguez-vous sur d’autres projets ? Est-ce vous qui contactez celles et ceux avec qui vous souhaitez travailler ou l’inverse ?

Je n’ai pas de compagnie attitrée mais vous savez, lorsqu’on est bien quelque part, on y revient. En ce qui concerne le cercle de Whitechapel, le 3ème opus est en cours… on peut donc même parler de fidélité.
Je navigue sur d’autres projets. Depuis deux ans, j’évolue dans le monde du cabaret et en particulier celui des Drags Queens.J’ai la chance de n’avoir jamais cherché de travail, j’ai été accueilli par un réseau qui s’est créé petit à petit. Parfois c’est moi qui contacte les compagnies et parfois c’est l’inverse.

Quelles matières préférez-vous travailler et pourquoi ?

J’affectionne plusieurs univers, aussi je suis amené à travailler beaucoup de matières. Par exemple pour les costumes d’époque, j’utilise la laine, elle est pratique et noble. En revanche, pour les costumes de scène, je passe de la soie au vinyle.

Vos costumes sont-ils des créations complètes ou des commandes précises ?

Cela dépend. Je m’adapte aux metteurs en scène qui donnent leurs directives et ensuite j’apporte mon expertise et mes compétences techniques à leurs idées. On peut donc dire que c’est un travail collectif.Il arrive bien sûr que l’on me demande une création complète.

Comment vendriez-vous votre travail pour donner envie à des jeunes de se lancer dans cette voie ?

Je leur dirais tout simplement que j’évolue dans un univers magique dans la mesure où ce métier participe à la création d’un rêve pour servir une histoire.

Le fait que notre festival soit en plein air, a-t-il généré chez vous des inquiétudes pour vos costumes ?

Non, aucun souci, bien au contraire, il y a de magnifiques jeux de lumière le soir ! Je dirais que tant qu’il ne pleut pas, la nuit devient l’écrin et la boîte noire du théâtre.

Vous travaillez actuellement sur le 3ème opus du Cercle de Whitechapel, que pouvez-vous nous dire sur cette saga ? Souhaitez-vous faire passer un message à nos spectateurs ?

D’opus en opus, le temps passant, les costumes se modifient dans les formes dues à l’évolution de la mode et aussi l’histoire des personnages. On peut dire que je mise sur la projection du public à pouvoir porter les vêtements de l’époque. Les formes sont plus ajustées d’une part et les couleurs sont beaucoup plus vives d’autre part, ce qui permet au spectateur de mieux s’identifier aux personnages.
Pour les personnes qui sont là ce soir, continuez à aller au théâtre, venez en famille, c’est un espace magique où il est permis de rêver.

Interview réalisée par Isabelle Abraham, bénévole du festival de théâtre en Val de Luynes

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